Jane Austen (1775-1817)
biographie
Il y a peu d’informations fiables sur la vie de Jane Austen car ils ne restent que quelques lettres. Elle a cependant écrit 6 romans qui, 200 ans après sa disparition, captivent toujours autant les lecteurs.
Elle est née le 16 décembre 1775 en Angleterre, sous le règne de George III. Le père de Jane Austen, William George Austen et sa femme Cassandra appartiennent tous les deux à la petite gentry. De 1765 à 1801, George Austen est recteur de la paroisse de Steventon. Pour arrondir ses revenus, il a des activités annexes comme celles de fermier ou encore de précepteur.
Elle est l’avant-dernière née d’une fratrie composée de 6 frères et 1 sœur plus âgés et d’un frère, benjamin de la famille. Sa soeur est son amie la plus proche et sa confidente.
Elle est née le 16 décembre 1775 en Angleterre, sous le règne de George III. Le père de Jane Austen, William George Austen et sa femme Cassandra appartiennent tous les deux à la petite gentry. De 1765 à 1801, George Austen est recteur de la paroisse de Steventon. Pour arrondir ses revenus, il a des activités annexes comme celles de fermier ou encore de précepteur.
Elle est l’avant-dernière née d’une fratrie composée de 6 frères et 1 sœur plus âgés et d’un frère, benjamin de la famille. Sa soeur est son amie la plus proche et sa confidente.
Bien qu'ayant de modestes moyens, les parents Austen transmettent à leurs enfants le goût de la lecture et de l'étude des arts. L'éducation des filles Austen (Jane et Cassandra) se fera principalement chez elles. Monsieur Austen avait une bibliothèque très fournie en littérature et les enfants y avaient accès autant qu'ils le voulaient. Jane et Cassandra en ont fait un large usage. Leur père stimule l'intérêt de ses enfants pour la lecture en fournissant régulièrement des livres, du papier... de quoi exprimer leur créativité. La famille monte souvent des pièces de théâtre existantes ou alors écrites pour l'occasion. Ces activités ont dû nourrir le talent de Jane, grâce à l'improvisation et l'observation.
James, frère de Jane Austen, est considéré comme l’écrivain de la famille. Pourtant, Jane écrit d’une manière plus fine, avec un esprit plus affuté. Entre 12 et 17 ans (1787 à 1792), elle se consacre à la parodie de romans sentimentaux (Juvenilia).
"Selon le spécialiste Richard Jenkins, les "Juvenilia" de Jane Austen sont anarchiques et regorgent de turbulente gaiété : il les compare à l'oeuvre du romancier du 18e siècle, Laurence Sterne, et au Monty Python du 20e siècle." in : Wikipédia
Entre 1793 et 1795, Jane Austen écrit "Lady Susan". Il semble qu'après avoir rédigé "Lady Susan" Jane Austen ait écrit "Elinor et Marianne" (futur "Raison et Sentiment") mais cette oeuvre se présentait sous forme épistolaire.
A 20 ans, Jane Austen rencontre Thomas Langlois Lefroy, neveu d'une famille voisine. Tom est étudiant et souhaite devenir avocat mais les jeunes gens n'ayant pas d'argent, l'un comme l'autre, les familles les séparent et Jane ne reverra jamais Tom.
En 1796, Jane Austen commence un second roman "First impressions" le futur "Pride and prejudice", roman qu'elle terminera en août 1797.
En novembre 1797, elle reprend "Elinor et Marianne" et l'adapte sous forme romancée.
Après cela, elle enchaîne sur un troisième roman intitulé "Susan", futur "Nothanger Abbey", satire des romans gothiques à la mode à l'époque. L'oeuvre est achevée un an plus tard. C'est ce roman qui est proposé à un éditeur londonien, qui l'achète pour 10 £ mais ne le publie pas.
Entre 1800-1807, Jane Austen doit déménager en ville à Bath, son père ayant décidé de quitter son ministère. Ce changement bouleversera Jane Austen. Agée de 25 ans, elle est déjà considérée comme une vieille fille. Elle occupe ses journées à jouer aux cartes et elle a du mal à s’adapter à la vie en ville. Elle cesse pratiquement d’écrire."Selon le spécialiste Richard Jenkins, les "Juvenilia" de Jane Austen sont anarchiques et regorgent de turbulente gaiété : il les compare à l'oeuvre du romancier du 18e siècle, Laurence Sterne, et au Monty Python du 20e siècle." in : Wikipédia
Entre 1793 et 1795, Jane Austen écrit "Lady Susan". Il semble qu'après avoir rédigé "Lady Susan" Jane Austen ait écrit "Elinor et Marianne" (futur "Raison et Sentiment") mais cette oeuvre se présentait sous forme épistolaire.
A 20 ans, Jane Austen rencontre Thomas Langlois Lefroy, neveu d'une famille voisine. Tom est étudiant et souhaite devenir avocat mais les jeunes gens n'ayant pas d'argent, l'un comme l'autre, les familles les séparent et Jane ne reverra jamais Tom.
En 1796, Jane Austen commence un second roman "First impressions" le futur "Pride and prejudice", roman qu'elle terminera en août 1797.
En novembre 1797, elle reprend "Elinor et Marianne" et l'adapte sous forme romancée.
Après cela, elle enchaîne sur un troisième roman intitulé "Susan", futur "Nothanger Abbey", satire des romans gothiques à la mode à l'époque. L'oeuvre est achevée un an plus tard. C'est ce roman qui est proposé à un éditeur londonien, qui l'achète pour 10 £ mais ne le publie pas.
En 1801, alors que la famille Austen est en vacances, Jane rencontre un jeune homme d’église mais il décède avant sa demande en mariage.
En 1802, elle est demandée en mariage par le frère de l’une de ses amies d’enfance, Harris Bigg-Wither. Elle accepte car elle le connait depuis l'enfance et ce mariage offre de nombreux avantages financiers pour elle et sa famille. Le jeune homme est décrit comme un grand gaillard, peu séduisant, dénué de tact et parlant peu. Mais après réflexion Jane Austen reprend son consentement.
Jane, tout comme sa sœur, ne se mariera jamais.
Le 21 janvier 1805, le père de Jane Austen décède, laissant les femmes de la famille dans l'embarras financier même si les frères s'engagent à les soutenir par des versements annuels.
Malgré tout, elle mène une vie monotone : maux féminins, visite de charité, éducation parcellaire des neveux et nièces.
En 1809, Jane, Cassandra et Mme Austen quittent Bath pour Chawton. Elles résident désormais dans un cottage mis à disposition par Edward Austen.
Grâce à l’aide de son frère Edward, Jane retrouve un stabilité financière qui lui permettra de se consacrer à nouveau à l’écriture.
1810 : Jane Austen envoie le manuscrit de « Sense and Sensibility », il sera édité à compte d’auteur, son nom n'apparait pas, est uniquement stipulé sur la couverture "by a Lady". C’est un succès. Il permet à Jane Austen d’acquérir une indépendance financière et psychologique. Le tirage est épuisé dès 1813. Durant cette même année, est publié "Pride and Prejudice". Là encore, c'est un succès.
En mai 1814, c'est "Mansfield Park" qui est publié. Il trouve un écho très favorable auprès du public. Le futur George IV est un admirateur. Il a un exemplaire de chaque oeuvre dans chacune de ses résidences !
En 1815, Jane Austen change d'éditeur. "Emma" est publié.
Durant ces années, Jane Austen a continué d'écrire. En 1816, la première version de "The Elliots", futur "Persuasion", est achevée.
La famille de Jane Austen, ses frères en particulier, rencontre des difficultés financières. Les frères Austen ne peuvent plus aider leur mère et leurs soeurs.
1816 et plus : Jane est malade depuis quelques temps. Affectée par les décès et les déboires familiaux, elle est plus fragile, elle s’alite. Elle meurt le 18 juillet 1817 à l'âge de 41 ans sans avoir eu le temps de terminer son dernier roman « Sanditon ». Elle est enterrée dans l'aile nord de la nef de la cathédrale de Winchester.
Après sa mort, Cassandra et Henry Austen conviennent avec l'éditeur de la publication regroupée de "Persuasion" et "Northanger Abbey" en décembre 1817. Henry rédige à cette occasion une note biographique qui identifie sa soeur comme l'auteur des oeuvres. Pendant un an, les ventes sont bonnes mais l'éditeur se débarrasse du reliquat en 1820. Il faut attendre 1832-1833 pour que les cinq romans soient à nouveau publiés. Depuis, les romans de Jane Austen ont constamment été réédités.
Jane Austen est considérée comme un peintre des mœurs de la province anglaise.
Ses personnages, souvent de la classe moyenne et membres de l'aristocratie, vaquent aux occupations de leur condition. Rien d'étrange, pas d'évènement rare. Jane Austen dépeint la vie réelle comme elle se présentait à elle. Ses héroïnes sont très attachantes, d'une grande modernité, pleines de vivacité et ont une certaine force de caractère. Ses histoires, bien qu'avec un dénouement heureux, mettent en exergue la dépendance des femmes par rapport au mariage afin d'obtenir un statut social et une sécurité financière.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par biblioromans le 30 Mai 12 |