Orgueil et Quiproquos
J’avoue ne pas avoir résisté, hier soir, à l’envie de me plonger (avec un peu d’appréhension) dans une nouvelle version plus contemporaine d’ « Orgueil et préjugés » diffusée sur Arte. Je craignais que cette « Alice » au pays d’Elizabeth Bennett ne me déçoive, tant j’apprécie cette œuvre.
Et bien finalement, j’ai été agréablement surprise.
Amanda Price est une jeune femme très moderne. Elle travaille, vit en colocation et a un petit ami qui n’a rien du prince charmant, il est vrai. Dès qu’elle le peut, elle échappe à tout cela en lisant « Orgueil et Préjugés » et elle aussi, a une affection toute particulière pour Fitzwilliam Darcy. A chacune de ses lectures, elle pénètre dans cet univers. Elle a l’impression d’être dans l’histoire. Un soir, après avoir éconduit son petit ami Mickaël qui vient de la demander en mariage avec l’opercule d’une cannette de bière, elle se réfugie dans sa salle de bain et se retrouve nez à nez avec Elizabeth Darcy ! Il existe en effet une porte dans les combles de la maison des Bennett qui donne accès à la salle de bain d’Amanda ! C’est vrai c’est un peu gros mais il fallait bien trouver un moyen pour que ces 2 femmes se rencontrent, non ?
Voilà donc Elizabeth Bennett plongée au XXIème siècle et Amanda au XIXème. Cela donne des situations assez cocasses. Il est alors bien évident que l’absence d’Elizabeth dans l’histoire et la présence d’une jolie Amanda ne peuvent que perturber les héros de l’histoire. Surtout que tous les personnages masculins ont la fâcheuse tendance à s’amouracher d’Amanda.
Si vous le pouvez, regardez cette mini-série. C’est frais et drôle. Les puristes n’aimeront peut- être pas mais tant pis ! En tout cas, moi, cela m’a procuré ma « dose » austenienne et me permet d’attendre mes vacances pour me replonger dans « Orgueil et préjugés ».
Nathalie
Imprimer | Commenter | Articlé publié par biblioromans le 20 Jui. 12 |
le 20/07/2012
bonjour,
j'ai regardé les deux premières parties et, comme vous, j'ai beaucoup aimé me replonger dans l'atmosphère des romans de Jane Austen. D'autre part, j'ai trouvé intéressant l'épisode de la brosse à dents, c'est juste un détail de la vie quotidienne de cette époque qui montre le fossé avec notre société occidentale où l'on achète majoritairement du tout prêt, du manufacturé : brosse en plastique et dentifrice en tube avec pleins d'ingrédients dont nous ne connaissons pas toujours la nature, versus les brindilles de bouleau, du sel et de l'argile. Mais l'espoir d'aimé et d'être aimé, les difficultés de la vie sociale, les différenciations entre les possèdants et les autres, c'est toujours d'actualité.